Interview de Yannick Gyssens                                                                           

Président de Perstablo et administrateur délégué de Perstablo et de Vision presse

Quest-ce qui vous a motivé à votre collaboration avec Vision presse ?

Walter Agosti est administrateur délégué de Perstablo.  Nous échangions régulièrement sur un projet d’association nationale. Il a proposé de recréer une asbl francophone dans le but d’opérer un rapprochement futur entre nos deux entités. J’ai trouvé cela inspirant et je l’ai suivi dans ce projet. Dans le passé, Walter avait déjà été à l’initiateur du regroupement de toutes les unions professionnelles francophones de presse, à présent, il voit encore plus loin.

Comment fonctionne la synergie entre les deux associations ?

Walter est actuellement trois jours par semaine à Vilvoorde dans les bureaux de Perstablo. Nous avons donc des journées entières de travail en commun. L’optimisation fonctionnelle de la gestion administrative et l’informatique de nos entités respectives sont des exemples de synergies efficaces. Nos structures internes sont semblables et seront, le moment venu, plus aisées à fusionner.

Quel est concrètement votre engagement actuel au sein Vision presse ?

Le carnet d’adresse de Walter est très étendu en Belgique francophone.  Personnellement, je lui fais profiter de mes contacts en Flandre, et plus particulièrement de l’infrastructure logistique de Perstablo.

A terme, comment voyez-vous votre rapprochement ?

Nous nous donnons entre deux et trois ans afin parvenir à une fusion complète de nos deux entités. Selon notre calendrier, nous serons alors devenus une association nationale ouverte, bien entendu, aux autres associations existantes qui souhaitent nous rejoindre. Cette fusion entraînera une part non négligeable de travail préparatoire tant administratif qu’humain afin de parvenir à une optimisation de nos services tant auprès de nos nombreux clients, partenaires et fournisseurs. Ce sont, in fine, les organes d’administration et les assemblées générales qui donneront le feu vert.

Quels sont les chantiers communs sur lesquels vous travaillez ?

Mis à part les relations avec les éditeurs de presse qui sont uniquement régionales, tout est national que ce soit le distributeur de presse AMP, les services de La Poste, les relations avec la Loterie nationale, les grossistes et les cigarettiers, les opérateurs de paris sportifs, etc.  Il plus intéressant d’opérer en position commune, plutôt que chacun isolément.

L’exemple le plus récent est l’arrêté royal sur les conditions d’exploitation des paris sportifs en librairie. A toutes les réunions, et il y en a eu légion, nous avions une position nationale que nous défendions unilatéralement à tous les niveaux, cela s’est avéré être bien plus efficace.

A présent, nous devons nous préparer à de nouvelles restrictions en matière de tabac dans la cadre du plan santé. Nous y sommes d’ores et déjà attelés. Nous nous concertons afin de défendre une position commune au sein de notre réseau.

Ici encore, nous restons ouverts à toutes les organisations qui souhaiteraient profiter de nos démarches et parler de d’une seule et même voix.

Vous aussi, vous aurez prochainement un nouveau site internet ?

Oui et je dirais enfin ! Un an de gestation, un travail de longue haleine et bientôt la naissance de www.perstablo.be

Notre site devrait être en ligne aux environs des mêmes dates que celui de Vision presse, c’est à dire dans le courant du mois d’avril.

Vous organisez bientôt votre deuxième édition du jour du libraire en Flandre – Comment cela se passe-t-il ?

En Wallonie, Walter a créé ce jour de fête il y a plus de 25 ans. Il y a un an, l’organe d’administration de Perstablo a validé la création de cette journée en Flandre tout en gardant nos spécificités régionales. Ce fut une réussite.  Et cette année, nous proposerons une nouvelle formule sous une forme mobile qui traversera les provinces du Nord ; et il y aura du klaxon dans l’air…

n dernier message ?

Je reprends la devise belge : L’union fait la force et c’est un flamand qui vous le dit !